La Chapelle
Si cette chapelle apparait sur le premier cadastre de Chazeau, datant de 1834, telle
qu’elle est aujourd’hui, il est vraisemblable qu’elle était jadis reliée
au corps de bâtiment principal par une construction aujourd’hui disparue.
L’inclinaison de ses murs laisse aussi à penser qu’une construction plus élevée
était à l’origine du bâtiment (une tour peut-être ?).
Par contre, aucun élément de décor ne permet d’affirmer qu’elle
était chapelle avant le XVIIIème siècle. Il est vraisemblable qu’elle fut
créée ou rénovée à l’occasion d’un évènement
important qui se déroula dans cette maison : le mariage de Jean-Baptiste
Michel de CHARPIN avec Anne-Marie ANSELMET des Bruneaux en 1753.
Sa restauration en 2006
Sa restauration en 2006 (elle n’est pas classée à l’inventaire des Monuments
historiques) permit de mettre à jour des peintures à la sanguine, des dessins crayonnés,
cachés sous les badigeons : vandalisme révolutionnaire, pudeur qui
cache les corps nus des anges, peintre qui n’a pas pu finir son œuvre ? : toutes
ces hypothèses sont possibles.
Acoustique exceptionnelle
Acoustique exceptionnelle, à l’image de la « Salle des Lépreux
» de la Chaise-Dieu, un visiteur placé dans un angle entend parfaitement
ce que lui chuchote le visiteur installé dans l’angle opposé.
Les Pénitents blancs
Ce petit patrimoine, ces instruments, vestiges de la confrérie des Pénitents blancs de Firminy qui disparut à l'aube du vingtième siècle, a pu être sauvé de la destruction in-extrémis. C'est la seule collection de ce type existant encore dans le département de la Loire. Elle est présentée dans la chapelle du château. Une façon imagée et naïve de présenter aux populations jadis, la Passion du Christ.